La réapparition des épidémies animales dangereuses cause des perturbations économiques et sociales d’envergure sur le plan mondial, aussi bien pour les pays développés que pour ceux en voie de développement.
Le nouveau siège du Centre de formation continue et de la promotion des capacités vétérinaires à Choutrana (La Soukra) a été inauguré le 25 novembre 2019 par M. Samir Taieb, ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche. Ce centre a obtenu l’approbation du comité des normes biologiques et du comité régional africain relevant de l’Organisation mondiale de la santé animale, en tant que centre d’expertise collaborateur dans le domaine de la formation et de la promotion des capacités vétérinaires.
L’inauguration a été suivie par une journée d’information après l’approbation de la candidature du Centre de veille sur la santé animale par l’Organisation mondiale de la santé animale. Des ambassadeurs, des représentants des organisations internationales, régionales et nationales à Tunis, ainsi que le président du Conseil de l’ordre des médecins vétérinaires à Tunis ont assisté à cette manifestation.
Des pertes énormes
Lors de son allocution, le ministre a souligné que la généralisation du commerce mondial des animaux et leurs produits, et la réapparition des épidémies animales dangereuses causent des perturbations économiques et sociales d’envergure sur le plan mondial, aussi bien pour ceux développés que pour les pays en voie de développement.
Et d’ajouter que la richesse animale en Tunisie se base essentiellement sur les petits agriculteurs qui subissent des pertes énormes suite à ces épidémies et maladies malgré les efforts déployés pour les contrecarrer dans un contexte de mondialisation, de changements climatiques et la rareté des ressources fourragères limitées. L’orateur a appelé à conjuguer les efforts et à favoriser la coopération et la coordination en vue de protéger l’homme des maladies animales, tout en veillant à ce que les aliments soient sains.
Pour relever ces défis, des compétences sont nécessaires. Il est notoire également d’adopter de mécanismes modernes pour la veille et l’intervention rapide, d’intégrer et d’utiliser l’informatique, les sciences sociales, de communication et d’économie. De nouveaux concepts doivent être pris en compte, comme la sécurité biologique et la santé unique.
S. R.